Le livre

Livre sur une table

📘 Les pierres parlent encore

par Sébastien Sénélé

Ce livre, mûri pendant plus de quinze ans, est avant tout un acte d’amour et de mémoire. Il l’a écrit pour son fils, comme on sème des cailloux blancs sur un sentier d’enfance. Pour qu’il sache d’où il vient. Pour qu’il sente, entre les lignes, le souffle d’un homme simple et vrai : son arrière-grand-père.

Dans un monde où tout s’accélère et s’efface, Sébastien a voulu laisser une trace. Une trace tangible, sensible, presque sacrée. Car un livre n’est pas qu’un récit — c’est une présence. Un fragment d’éternité. Ce livre, a été écrit d’abord pour transmettre. Pour que les mots deviennent des cailloux blancs sur le chemin de mon fils, pour qu’il sache d’où il vient, et qu’il sente, à travers ces pages, le souffle d’un homme simple et vrai : son arrière-grand-père. Dans un monde où tout devient numérique, rapide, effaçable, j’ai voulu laisser une trace palpable. Parce qu’un livre, ce n’est pas qu’une histoire : c’est une odeur, un poids dans la main, une chaleur qui reste. Une mémoire intime et précieuse, transmise et une main tendue entre les générations..

📚 Parution de son premier livre : juin 2025

Couverture du livre

Les pierres parlent encore — Un roman de Sébastien Sénélé

« Les pierres parlent encore » est un hommage vibrant à mon grand-père Louis, né en 1904 dans un petit village du Poitou.

À travers des anecdotes tendres, drôles ou profondes, ce livre retrace une mémoire rurale, des gestes anciens, des paroles pleines de sagesse, et des silences lourds de sens. C’est un récit d’amour pour une terre, un homme, une époque — et un témoignage transmis à son arrière-petit-fils, Louis.

Ce livre s’adresse à celles et ceux qui croient encore que les souvenirs, les histoires et les pierres peuvent parler à notre cœur.

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Plus de 120 ans d'histoire
1904
Pour cette réalisation
0 ans
Chapitres
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L'auteur

Sébastien Sénélé, auteur du roman "Les pierres parlent encore" - récit de mémoire et racines

À propos de l’auteur

Sébastien Sénélé est un auteur franco-canadien. Né en France (Poitou), il vit au Canada depuis plus de 18 ans, à la croisée de deux cultures qui nourrissent son regard et sa plume. Passionné par la mémoire intime, les racines familiales et les récits silencieux de la vie quotidienne, il explore dans ses écrits ce qui se transmet sans bruit — gestes, regards, silences.

Son premier ouvrage, Les Pierres Parlent Encore, est un hommage à son grand-père Louis, figure discrète mais fondatrice. À travers ce récit, Sébastien invite le lecteur à ralentir, à se souvenir, à entendre ce que les pierres, les lieux et les gestes veulent encore nous dire.

Sébastien écrit pour donner voix à ceux qu’on n’écoute plus, pour inscrire dans le présent une sagesse qui n’a jamais quitté l’horizon. Ses mots sont simples, profonds, porteurs d’une tendresse rare.

Aujourd’hui, il partage son parcours à travers ses écrits, ses lectures publiques, et son travail de mémoire vivant pour sa famille et ses entourage proche.

À propos de l’auteur

Sébastien Sénélé est un auteur franco-canadien. Né en France (Poitou), il vit au Canada depuis plus de 18 ans, à la croisée de deux cultures qui nourrissent son regard et sa plume. Passionné par la mémoire intime, les racines familiales et les récits silencieux de la vie quotidienne, il explore dans ses écrits ce qui se transmet sans bruit — gestes, regards, silences.

Son premier ouvrage, Les Pierres Parlent Encore, est un hommage à son grand-père Louis, figure discrète mais fondatrice. À travers ce récit, Sébastien invite le lecteur à ralentir, à se souvenir, à entendre ce que les pierres, les lieux et les gestes veulent encore nous dire.

Sébastien écrit pour donner voix à ceux qu’on n’écoute plus, pour inscrire dans le présent une sagesse qui n’a jamais quitté l’horizon. Ses mots sont simples, profonds, porteurs d’une tendresse rare.

Aujourd’hui, il partage son parcours à travers ses écrits, ses lectures publiques, et son travail de mémoire vivant pour sa famille et ses entourage proche.

Extrait du livre

Récit en Trois Chapitres

Chapitre II — Le goût des tartines au feu

J’adorais aller chez mon grand-père, non seulement pour écouter ses histoires, mais aussi pour ce rituel simple et précieux : manger des tartines de pain grillées sur le feu...

Le pain, coupé en tranches épaisses, reposait un instant sur une grille de fer noircie par les années. Il dorait lentement, prenant cette teinte dorée et croustillante qui éveillait déjà mes papilles. Lorsqu’on le sortait du feu, il craquait entre les doigts, tiède, vivant presque. Je le tartinais alors d’une couche généreuse de fromage blanc — frais, légèrement acidulé, tout juste battu — dont la douceur tranchait délicieusement avec la chaleur fumée du pain. Un vrai régal. Un bonheur pur. Je le savourais lentement, presque religieusement, les yeux perdus dans les braises rougeoyantes.

Dans cette maison où chaque pierre semblait retenir la mémoire des siècles, les odeurs jouaient un rôle à part entière. Tandis que je dégustais mes tartines, un parfum familier flottait doucement dans l’air, venu de la cuisine voisine. C’était l’odeur du feu de bois, celle des bûches fendues à la hache, séchées au vent, qui crépitaient doucement en brûlant...

Ma grand-mère Élise, toujours affairée mais sans jamais donner l’impression de se presser, remplissait la maison de fragrances intimes et familières : le fumet des herbes du jardin — thym, laurier, romarin — pendues à sécher près de la cheminée, le parfum réconfortant du pain sortant du four à bois, la douceur légère de la soupe de légumes...

Elle chantonnait souvent en cuisinant, de cette voix douce et un peu rauque que le temps avait patinée. Les airs anciens se mêlaient aux odeurs, enveloppaient les meubles, les murs, et moi, qui les recevais comme un secret. C’était comme si la maison respirait, fredonnait, vivait autour de nous.

Parfois, une brise s’infiltrait par une fenêtre entrouverte, glissant sur le parquet, soulevant les rideaux en dentelle brodée, et m’apportait des parfums venus du dehors — celui des champs fauchés au loin, celui plus humide et terreux de la mousse sur les pierres, ou encore la douceur fleurie d’un lilas en floraison...

J’aimais regarder ma grand-mère s’activer, les mains pleines de savoirs silencieux. Elle pétrissait la pâte avec une lenteur volontaire, épluchait les carottes avec une précision d’orfèvre, ajoutait une pincée de sel comme on ajoute un souvenir. Il y avait dans chacun de ses gestes la mémoire d’un monde révolu...

Mon grand-père, de son côté, ne disait rien. Il souriait en me regardant manger, content que ce simple rituel nous réunisse. Il tendait parfois un tisonnier, ranimant les braises, ou me montrait comment retourner le pain pour qu’il ne noircisse pas. Il m’apprenait à attendre, à respecter le temps des choses, à goûter vraiment.

Ces moments silencieux parlaient bien plus que de longues conversations. Ils étaient le langage secret de notre lien, fait de regards, de gestes, de chaleur partagée. Assis là, près du feu, entouré d’odeurs, de flammes et de bienveillance, je sentais couler en moi une paix profonde...

Aujourd’hui encore, il me suffit de sentir l’odeur du bois brûlé, ou celle du pain grillé, pour être projeté dans cette cuisine. Les flammes, le fromage blanc, la voix d’Élise, le regard de Louis… tout revient, intact.

Après ces instants suspendus près du feu, le goût encore chaud du pain grillé sur la langue, il était temps de rejoindre un autre sanctuaire, plus vaste, plus vivant : le jardin. Là-bas, derrière la maison, s’ouvrait un monde silencieux et secret, où chaque plante, chaque feuille semblait raconter une histoire ancienne...

Chapitre X — Le partage de la chasse

Dans ce petit village entouré de forêts profondes et mystérieuses, la chasse n’était pas seulement une tradition. C’était un équilibre subtil entre l’homme et la nature, un respect tacite, une harmonie fragile que mon grand-père Louis incarnait avec une sagesse rare. Pour lui, la chasse n’était pas un simple plaisir ou un sport, mais une responsabilité, un acte nécessaire pour préserver l’équilibre du vivant.

Chaque automne, lorsque les feuilles se teintaient d’or et de rouge, et que l’air devenait vif et piquant, les chasseurs du village se préparaient. Ils se retrouvaient avant l’aube, dans ce mélange d’excitation et de gravité qui flottait dans l’air frais. Mon grand-père, en tête, réglait les détails avec cette autorité douce, cet instinct qui ne se commandait pas, mais qui imposait naturellement le respect.

La forêt, enveloppée de brumes matinales, semblait retenir son souffle. Les pas crissaient doucement sur le tapis de feuilles mortes, les chiens fouillaient les sous-bois avec une énergie contenue. L’odeur âcre de la terre humide se mêlait à celle, plus fine, des pins et des chênes. Le chant lointain d’un geai, le bruissement d’un faisan, le craquement discret d’une branche sous une patte de cerf… autant de signes de vie que mes sens apprenaient à reconnaître.

Mon grand-père me racontait souvent que la chasse, c’était d’abord comprendre la nature, ses rythmes et ses besoins. Quand la population de gibier devenait trop importante, elle risquait de déséquilibrer la forêt, d’appauvrir la terre et de menacer d’autres espèces. Alors, il fallait intervenir avec justesse. Il expliquait que l’homme était un gardien, un régulateur, et que cette tâche demandait un sens aigu de la mesure, loin de toute brutalité.

Ce rôle, il le prenait très au sérieux. Avant chaque sortie, il réunissait les chasseurs autour de la grande table de la cuisine, où le feu ronflait dans l’âtre, et où ma grand-mère servait un café noir, fumant et épais. Là, dans cette chaleur, il répartissait les quotas de gibier. Ce moment était empreint d’un calme solennel, presque religieux. Les visages étaient attentifs, et les décisions prises en conscience.

« Toi, avec ta famille de quatre, tu recevras ce nombre de pièces, » disait-il en pointant doucement du doigt. « Et vous, qui êtes deux, vous aurez un peu moins, mais juste ce qu’il faut. »

Il y avait dans sa voix cette certitude tranquille, cette bonté qui apaise et rassure. Tout le monde savait que chaque geste, chaque parole, était pensé pour que personne ne manque de rien, et que la nature soit respectée.

Le départ en chasse se faisait toujours au lever du soleil. Les silhouettes s’éloignaient lentement dans la forêt, parmi les premières lueurs roses et bleutées. Les branches chargées de rosée laissaient tomber des gouttes qui faisaient chanter les feuilles. L’air sentait la mousse, le bois frais, et parfois un parfum plus âcre quand les chasseurs croisaient un vieux tas de feuilles pourries ou un sol foulé par les animaux.

Le travail du chasseur n’était pas facile. Il fallait être patient, attentif au moindre bruit, au moindre mouvement. Mon grand-père avait l’œil vif et l’oreille fine, mais il restait humble devant la puissance de la forêt. Il ne parlait jamais de « tuer », mais de « prendre soin », de « réguler ». C’était un équilibre fragile entre le don et la nécessité.

Au fil des heures, la forêt s’animait sous leurs pas. Des battues s’organisaient, et les chiens aboyaient en cadence. Le rythme de la chasse s’inscrivait dans un tempo presque musical, entre silences et éclats. Quand enfin une pièce de gibier était prise, c’était un moment de respect, où le chasseur s’agenouillait, murmurait une prière ou une pensée à la nature, remerciant le vivant.

Le retour au village était une fête discrète. Chaque famille recevait la part qui lui revenait, un rituel chargé de gratitude. Ma grand-mère préparait souvent un repas chaleureux avec ces morceaux de viande, qui devenaient alors une source de vie partagée. On sentait la satisfaction simple mais profonde dans les regards, dans les gestes.

Mon grand-père veillait aussi à ce que chacun comprenne que cette chasse n’était pas un privilège, mais une responsabilité collective. Il rassemblait les jeunes pour leur transmettre ce savoir, cette éthique, cette manière d’être dans la nature. Il disait souvent que la chasse, pour être juste, devait être un acte de respect, une sorte de dialogue silencieux entre l’homme et la forêt.

Je me souviens d’un soir particulier, quand il m’avait emmené avec lui dans la forêt, loin des autres chasseurs. Le soleil déclinait, peignant le ciel de teintes orange et pourpres. Nous étions assis sur un tronc, les odeurs de résine et de terre mouillée mêlées au souffle frais du soir. Il me parlait doucement, avec cette voix grave et posée qui ne laissait rien au hasard.

« Tu vois, disait-il, il faut apprendre à écouter la forêt. Elle te parlera, si tu sais entendre. Ce n’est pas seulement une question de chasse, mais de vie. »

Ce moment-là, plus que beaucoup d’autres, m’a marqué. Car il ne s’agissait pas seulement de chasse, mais d’un apprentissage plus profond, d’un lien avec la terre, avec le vivant, avec l’histoire qui nous dépasse.

Chaque saison, cette tradition se répétait, et chaque fois, la forêt offrait ses trésors avec générosité. Mais toujours, le regard de mon grand-père rappelait l’importance du respect, de la modération, de l’équilibre fragile entre l’homme et la nature.

Ainsi, la chasse dans notre village n’était pas un acte de violence, mais une célébration de la vie, un partage, un geste de sagesse transmis avec amour et humilité. Mon grand-père, ce sage silencieux, restait au cœur de cette harmonie, à la fois gardien et passeur, celui qui, par ses mots et ses actes, façonnait le lien précieux entre l’homme et la forêt.

La chasse, avec son rythme immuable et sa sagesse profonde, ne racontait pas seulement la vie des hommes dans la forêt. Elle portait aussi en elle l’écho des jours plus longs, des saisons de travail acharné et des rêves tenus au creux du cœur.

Car mon grand-père Louis, au-delà des battues et des partages, portait en lui une autre quête silencieuse — celle d’un héritage à conquérir, d’une terre à faire sienne. Et parmi les promesses murmurées par les feuilles mortes, il y avait cette ferme, modeste et fière, mais surtout cette voiture unique, gardienne d’une mémoire de bronze, qui allait bientôt entrer dans sa vie comme un symbole vivant du prix d’une existence façonnée par la patience, le respect et la ténacité.

Ainsi, sous le même ciel qui abritait la chasse et ses mystères, s’ouvrait un nouveau chapitre — celui d’un homme et de ses conquêtes, celles qui ne s’achètent pas seulement avec l’argent, mais avec le temps, l’effort, et l’amour du travail bien fait.

Chapitre XV — Le petit dictionnaire dans la langue de Goethe

Louis aimait souvent s’asseoir près du vieux poêle en fonte dans la cuisine, la lumière tamisée caressant les murs de pierre, et raconter, d’une voix posée mais pleine de souvenirs, ses années de guerre...

« Tu sais, » commençait-il, les yeux perdus dans un passé où il semblait voir encore la maison agitée par la présence des soldats allemands. « Quand ils sont arrivés chez nous, c’était comme si le ciel lui-même avait changé. On ne savait pas trop quoi attendre, ni eux non plus, j’imagine. Mais il y avait une chose… mon chien. »

Il souriait doucement, comme s’il revivait ce lien invisible. « Ce chien, il était méfiant, il grognait quand des inconnus s’approchaient. Mais avec ces soldats, il a trouvé un calme qu’on aurait cru impossible. Ils l’avaient compris, eux. Ils savaient qu’ils étaient chez un autre, mais ils ne cherchaient pas à déranger. »

Louis racontait que, pendant ces longs mois, le chien dormait souvent à leurs pieds, surtout près du jardin où il passait son temps à creuser parfois, sans jamais atteindre ce qu’il gardait. Ce lien entre l’animal et ces hommes venus d’ailleurs semblait un pont silencieux, fragile mais solide. Une petite victoire contre la peur.

Puis, avec un regard plus sérieux, Louis expliquait le contexte plus large, sans haine mais avec un mélange de lucidité et de compassion : « Ces hommes venaient d’un pays qui était à la fois leur maison et leur prison. La guerre, ce n’est pas seulement des soldats en uniforme, c’est des hommes avec des familles, des rêves, des doutes… »

Il évoquait souvent les trois hommes qui avaient logé chez lui et Élise. L’officier, distant et sévère, contrastait avec les deux autres : un sculpteur au cœur tendre, capable de donner vie au bois comme un magicien, et un jardinier patient, qui jouait avec les arbres comme on joue avec le temps, essayant de créer quelque chose de beau au milieu du chaos.

« Tu sais, » confiait-il avec une émotion contenue, « après la guerre, j’ai essayé de reprendre contact avec eux. Ce n’était pas simple, mais j’avais besoin de savoir. De comprendre ce qu’ils étaient devenus. »

Cette quête avait été pour lui une manière de fermer un cercle, de dépasser la peur et le ressentiment pour retrouver une forme d’humanité partagée. Il parlait de ces lettres échangées, de ces nouvelles venues de loin, racontant leurs vies après le conflit, loin des champs de bataille.

Mais ce que Louis gardait surtout précieusement, c’était un petit objet, modeste mais chargé d’histoire : un dictionnaire franco-allemand, abandonné par l’un des soldats. Ce petit livre, aux pages jaunies et fragiles, traduisait les mots d’une langue ancienne, d’un temps révolu. C’était un pont entre deux mondes, une trace tangible des liens tissés dans l’ombre de la guerre.

« Quand tu as commencé l’allemand au collège, » me disait-il, « j’ai voulu que tu l’aies. Pas juste pour apprendre, mais pour sentir. Ce dictionnaire, ce n’est pas seulement des mots. C’est une mémoire. »

Je me rappelle encore le jour où j’ai sorti ce dictionnaire pour la première fois. Le papier était craquelé, les caractères écrits à la main par un ancien typographe d’une époque révolue. Je cherchais les mots que je ne comprenais pas, fasciné par ce langage presque mystérieux.

Un jour, mon professeur d’allemand a regardé par-dessus mon épaule et a souri en me disant : « Ce dictionnaire, ce n’est pas l’allemand que nous apprenons aujourd’hui. C’est un allemand d’avant la guerre, un peu comme la langue d’autrefois, avec des tournures que l’on ne trouve plus. »

Cette révélation a donné à mes études une dimension nouvelle, plus intime, presque sacrée. J’apprenais non seulement une langue, mais aussi l’histoire d’hommes et de femmes, de conflits et de réconciliations, à travers un simple livre usé.

Louis, dans sa sagesse tranquille, m’avait transmis plus qu’une langue : il m’avait donné un lien vivant avec le passé, avec ceux qui avaient traversé l’ombre, avec cette humanité fragile et forte à la fois. Et chaque fois que j’ouvre ce dictionnaire, je sens leur présence, leur voix, comme un écho lointain mais toujours présent.

Après avoir longtemps caressé les pages fragiles de ce vieux dictionnaire, témoin silencieux d’un passé partagé entre deux langues et deux mondes, je retrouvais chaque jour la vie dans sa simplicité la plus douce. Car si le passé s’inscrit dans les livres et les souvenirs, c’est autour de la table que se transmet véritablement l’âme d’une famille.

Et c’est dans cette maison tricentenaire, sous le même toit où résonnaient les histoires de guerre et de réconciliation, que se mêlaient désormais les rires, les odeurs de cuisine et les petits malentendus délicieux d’un repas partagé.

Ainsi, loin des récits solennels, la vie continuait, tissée de moments d’une authentique chaleur humaine, que seule une famille réunie sait offrir.

“Ils en parlent…”

"Dès les premières pages du livre, j’ai été impressionnée par les phrases empreintes de poésie. Le vocabulaire utilisé est d’une très grande richesse, ce qui m’a amenée dans l’univers intime de Louis et sa femme Elise. À travers la description des événements d’une vie de famille, j’ai ressenti l’amour inconditionnel qui unissait Sébastien et son grand-père Louis."
Hélèna
Québec
« Papa vient de finir ton récit. Il te remercie du fond du cœur pour tous les souvenirs, les émotions qui ont défilé à travers chaque page. Plusieurs fois, une petite larme a fait son apparition… J’ai hâte de le lire à mon tour. Merci Sébastien d’avoir permis à papa de retrouver son papa et sa maman d’une si belle façon. Papa avait des trémolos dans la voix. C’était son cadeau de fête des pères. Il dit que c’est le plus beau, et que c’est toi qui lui as fait ! Je ne peux que t’en remercier. »
Martine
Perpignan

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